big town blues (xii) — désolée

désolée
mais en nos pays
nous n’avons plus eu
des langues compréhensible

les bâtiments deviennent
la neige monte

avant vous venez ici
vous devez habiter ici

des arbres boudent
les voitures fument ses chauffeurs

le trottoir chante
les oiseaux jouent le foot